C'est une question pertinente, Aitu. L'anonymisation complète est un défi constant, surtout avec l'affinage des algorithmes de matching. Ce qui marche le mieux, selon moi, c'est une approche multicouche.
D'abord, la base : supprimer toutes les données personnelles évidentes. Nom, adresse, âge, photo... Ça paraît basique, mais c'est la fondation. Ensuite, il faut s'attaquer aux indices moins visibles. Les dates d'expérience peuvent trahir l'âge, donc on peut les remplacer par des durées (par exemple, "5 ans d'expérience en tant que chef de projet" au lieu de "2018-2023 : chef de projet").
Les noms d'écoles ou d'entreprises peuvent aussi biaiser. Si on a fait une grande école très connue, le recruteur peut avoir des préjugés positifs (ou négatifs, d'ailleurs). Idem pour les entreprises. On peut généraliser : "grande école d'ingénieurs", "entreprise internationale spécialisée dans l'aéronautique".
Et là où ça devient vraiment délicat, c'est l'expérience à l'étranger. Indiquer qu'on a travaillé "deux ans en Asie du Sud-Est" est moins discriminant que de préciser "deux ans à Singapour". Les stages et les engagements associatifs sont une autre source potentielle de biais.
Pour s'assurer que l'anonymisation est complète, il faut faire relire le CV par quelqu'un d'autre, en lui demandant de se mettre à la place d'un recruteur et de chercher les indices qui pourraient trahir l'identité du candidat. C'est un peu comme relire un texte pour les fautes d'orthographe : on ne voit pas toujours les siennes. Et il existe des outils en ligne qui font ça, mais je ne sais pas ce qu'ils valent.
Le vrai défi, c'est de trouver le bon équilibre entre anonymisation et pertinence. Si on enlève trop d'informations, le CV devient insipide et ne permet plus d'évaluer correctement les compétences du candidat. Mais bon, on est là pour éviter les biais, non?
Bon, j'ai testé quelques trucs en suivant vos conseils. J'ai fait relire mon CV par une amie qui bosse dans les RH (sans lui dire pourquoi, juste pour avoir un avis). Elle a trouvé des trucs auxquels j'avais pas pensé, genre une mission de bénévolat qui laissait deviner mon âge approximatif. Du coup, j'ai reformulé.
J'ai aussi essayé un outil en ligne pour anonymiser, mais c'était pas terrible. Ça enlevait trop d'infos, le CV devenait illisible.
Au final, je pense que la relecture humaine reste la meilleure solution. Merci pour les pistes ! Je vais postuler et on verra bien si ça change quelque chose niveau retours. Je vous tiendrai au courant.
Intéressant ce que tu dis, Aitu, et Hercule a raison, c'est un vrai boulot de détective. 🕵️♀️
Je me demande si le problème ne vient pas aussi de la définition même des compétences qu'on recherche. Si on reste trop dans le vague, forcément, le recruteur va chercher des indices ailleurs (l'école, l'entreprise précédente...). Faut peut-être *pousser* les entreprises à être plus précises sur ce qu'elles veulent vraiment. Genre, au lieu de demander "5 ans d'expérience en marketing digital", détailler : "Maîtrise de Google Ads, Facebook Ads, et expérience en A/B testing". Ça limiterait, je pense, le besoin de "deviner" le bon profil.
Et puis, y'a un truc qui me chiffonne avec l'anonymisation à outrance. On risque pas de se retrouver avec des CV tellement aseptisés qu'ils se ressemblent tous ? L'originalité, le parcours atypique, ça compte aussi, non ? 🤔 Faut trouver un juste milieu, sinon on va castrer les candidatures. Un cv anonyme parfait, c'est peut-être un CV sans âme, au final.
Pour avoir l'avis de personnes extérieures sur un CV, je vous recommande de faire appel à des étudiants en RH, ça pourrait être pas mal. C'est souvent gratuit et ça peut apporter un regard neuf et pertinent. Ça permet de se mettre dans la peau d'un recruteur sans avoir les biais d'un professionnel expérimenté. Les étudiants sont souvent plus sensibles aux questions d'égalité et de diversité, ce qui peut être un atout pour identifier les éléments potentiellement discriminants dans un CV. 😉
Tiens nous au courant de tes résultats, Aitu, ça m'intéresse de savoir si ça change vraiment la donne ! 👍
Quand EchoDeBambou soulève le point de "CV sans âme", ça me parle complètement. En tant que marketeur, je sais que l'émotion, l'histoire qu'on raconte, c'est primordial. Un CV, c'est pas juste une liste de compétences, c'est aussi une promesse, un feeling. Si on gomme tout ça au nom de l'anonymat, on risque de passer à côté de talents hyper intéressants, des profils atypiques qui justement apportent une valeur ajoutée énorme à l'entreprise.
Je suis d'accord, faut peut-être plus travailler sur la définition des compétences recherchées, mais faut surtout pas oublier que derrière chaque CV, y'a un être humain avec ses particularités et son potentiel. Faut trouver un équilibre, c'est clair.
Complètement d'accord avec BrodeGeek, cette histoire de "CV sans âme" c'est un vrai risque. On est des marketeurs, on sait que l'histoire, le *storytelling*, c'est 90% du boulot. Si on commence à uniformiser les CV, on va perdre cette petite étincelle, ce truc qui fait qu'un candidat se démarque des autres. Pousser les entreprises à mieux définir les compétences, oui, mais pas au point de rendre tous les candidats interchangeables. Faut laisser de la place à la personnalité, sinon on recrute des robots, pas des humains.
C'est marrant, EchoDeBambou, BrodeGeek, on dirait qu'on est sur la même longueur d'onde. Cette notion de "CV sans âme", ça me taraude aussi. On est quand même des marketeurs, on vend du rêve, des solutions, et là, on se retrouverait à éplucher des fiches techniques dénuées de toute substance ?
L'idée de pousser les entreprises à affiner leurs descriptions de poste, je suis à 100% pour. D'ailleurs, selon une étude de la DARES, seulement 30% des offres d'emploi sont suffisamment précises quant aux compétences réellement attendues. C'est un gâchis monumental ! Si on augmentait ce chiffre, on réduirait mécaniquement le besoin de "surinterpréter" les CV et donc, de discriminer (consciemment ou non).
Mais attention à ne pas tomber dans l'excès inverse. Si on demande aux candidats de cocher des cases et de rentrer dans des moules préfabriqués, on va se priver de pépites. Il y a une étude de Harvard Business Review qui montre que les employés avec des parcours atypiques sont souvent plus créatifs et plus résilients face aux défis. C'est logique : ils ont dû sortir de leur zone de confort, s'adapter, apprendre de leurs erreurs.
Alors, comment on fait pour trouver le juste milieu ? Peut-être qu'il faudrait repenser le CV lui-même. Au lieu d'une simple liste chronologique d'expériences, pourquoi ne pas imaginer un format plus narratif, qui permette aux candidats de raconter leur histoire, de mettre en avant leurs réussites, leurs échecs, les leçons qu'ils en ont tirées ? Un peu comme un pitch de start-up, quoi ! Ça demanderait aux recruteurs de faire preuve de plus d'écoute, d'empathie, mais au final, on aurait une vision plus complète et plus humaine des candidats. Et ça, ça vaut tout l'or du monde.
Hercule a raison, faut repenser le CV. Mais bon, les entreprises sont pas prêtes à ça. Alors, en attendant, moi je dis : misez sur la lettre de motivation ! C'est là que vous pouvez raconter votre histoire, montrer votre personnalité, et expliquer pourquoi vos compétences (même si elles sont pas pile poil celles demandées) peuvent matcher avec le poste. Et surtout, soignez votre profil LinkedIn, c'est souvent la première chose que les recruteurs regardent. Mettez une photo sympa, détaillez vos expériences, et n'hésitez pas à demander des recommandations. Ça peut faire la différence. Et puis arrêtez de vous prendre la tête avec l'anonymisation à outrance, ça sert à rien !
Je suis assez d'accord avec EchoDeBambou sur la lettre de motivation. C'est vrai qu'on peut y mettre plus de soi, raconter un peu le 'pourquoi' derrière le 'quoi'. Après, faut quand même que ça reste concis, les recruteurs n'ont pas des heures à lire pour chaque candidature. Mais c'est une bonne piste en attendant de voir les CV évoluer.
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C'est une question pertinente, Aitu. L'anonymisation complète est un défi constant, surtout avec l'affinage des algorithmes de matching. Ce qui marche le mieux, selon moi, c'est une approche multicouche. D'abord, la base : supprimer toutes les données personnelles évidentes. Nom, adresse, âge, photo... Ça paraît basique, mais c'est la fondation. Ensuite, il faut s'attaquer aux indices moins visibles. Les dates d'expérience peuvent trahir l'âge, donc on peut les remplacer par des durées (par exemple, "5 ans d'expérience en tant que chef de projet" au lieu de "2018-2023 : chef de projet"). Les noms d'écoles ou d'entreprises peuvent aussi biaiser. Si on a fait une grande école très connue, le recruteur peut avoir des préjugés positifs (ou négatifs, d'ailleurs). Idem pour les entreprises. On peut généraliser : "grande école d'ingénieurs", "entreprise internationale spécialisée dans l'aéronautique". Et là où ça devient vraiment délicat, c'est l'expérience à l'étranger. Indiquer qu'on a travaillé "deux ans en Asie du Sud-Est" est moins discriminant que de préciser "deux ans à Singapour". Les stages et les engagements associatifs sont une autre source potentielle de biais. Pour s'assurer que l'anonymisation est complète, il faut faire relire le CV par quelqu'un d'autre, en lui demandant de se mettre à la place d'un recruteur et de chercher les indices qui pourraient trahir l'identité du candidat. C'est un peu comme relire un texte pour les fautes d'orthographe : on ne voit pas toujours les siennes. Et il existe des outils en ligne qui font ça, mais je ne sais pas ce qu'ils valent. Le vrai défi, c'est de trouver le bon équilibre entre anonymisation et pertinence. Si on enlève trop d'informations, le CV devient insipide et ne permet plus d'évaluer correctement les compétences du candidat. Mais bon, on est là pour éviter les biais, non?
Bon, j'ai testé quelques trucs en suivant vos conseils. J'ai fait relire mon CV par une amie qui bosse dans les RH (sans lui dire pourquoi, juste pour avoir un avis). Elle a trouvé des trucs auxquels j'avais pas pensé, genre une mission de bénévolat qui laissait deviner mon âge approximatif. Du coup, j'ai reformulé. J'ai aussi essayé un outil en ligne pour anonymiser, mais c'était pas terrible. Ça enlevait trop d'infos, le CV devenait illisible. Au final, je pense que la relecture humaine reste la meilleure solution. Merci pour les pistes ! Je vais postuler et on verra bien si ça change quelque chose niveau retours. Je vous tiendrai au courant.
Intéressant ce que tu dis, Aitu, et Hercule a raison, c'est un vrai boulot de détective. 🕵️♀️ Je me demande si le problème ne vient pas aussi de la définition même des compétences qu'on recherche. Si on reste trop dans le vague, forcément, le recruteur va chercher des indices ailleurs (l'école, l'entreprise précédente...). Faut peut-être *pousser* les entreprises à être plus précises sur ce qu'elles veulent vraiment. Genre, au lieu de demander "5 ans d'expérience en marketing digital", détailler : "Maîtrise de Google Ads, Facebook Ads, et expérience en A/B testing". Ça limiterait, je pense, le besoin de "deviner" le bon profil. Et puis, y'a un truc qui me chiffonne avec l'anonymisation à outrance. On risque pas de se retrouver avec des CV tellement aseptisés qu'ils se ressemblent tous ? L'originalité, le parcours atypique, ça compte aussi, non ? 🤔 Faut trouver un juste milieu, sinon on va castrer les candidatures. Un cv anonyme parfait, c'est peut-être un CV sans âme, au final. Pour avoir l'avis de personnes extérieures sur un CV, je vous recommande de faire appel à des étudiants en RH, ça pourrait être pas mal. C'est souvent gratuit et ça peut apporter un regard neuf et pertinent. Ça permet de se mettre dans la peau d'un recruteur sans avoir les biais d'un professionnel expérimenté. Les étudiants sont souvent plus sensibles aux questions d'égalité et de diversité, ce qui peut être un atout pour identifier les éléments potentiellement discriminants dans un CV. 😉 Tiens nous au courant de tes résultats, Aitu, ça m'intéresse de savoir si ça change vraiment la donne ! 👍
Bien vu.
Quand EchoDeBambou soulève le point de "CV sans âme", ça me parle complètement. En tant que marketeur, je sais que l'émotion, l'histoire qu'on raconte, c'est primordial. Un CV, c'est pas juste une liste de compétences, c'est aussi une promesse, un feeling. Si on gomme tout ça au nom de l'anonymat, on risque de passer à côté de talents hyper intéressants, des profils atypiques qui justement apportent une valeur ajoutée énorme à l'entreprise. Je suis d'accord, faut peut-être plus travailler sur la définition des compétences recherchées, mais faut surtout pas oublier que derrière chaque CV, y'a un être humain avec ses particularités et son potentiel. Faut trouver un équilibre, c'est clair.
Complètement d'accord avec BrodeGeek, cette histoire de "CV sans âme" c'est un vrai risque. On est des marketeurs, on sait que l'histoire, le *storytelling*, c'est 90% du boulot. Si on commence à uniformiser les CV, on va perdre cette petite étincelle, ce truc qui fait qu'un candidat se démarque des autres. Pousser les entreprises à mieux définir les compétences, oui, mais pas au point de rendre tous les candidats interchangeables. Faut laisser de la place à la personnalité, sinon on recrute des robots, pas des humains.
C'est marrant, EchoDeBambou, BrodeGeek, on dirait qu'on est sur la même longueur d'onde. Cette notion de "CV sans âme", ça me taraude aussi. On est quand même des marketeurs, on vend du rêve, des solutions, et là, on se retrouverait à éplucher des fiches techniques dénuées de toute substance ? L'idée de pousser les entreprises à affiner leurs descriptions de poste, je suis à 100% pour. D'ailleurs, selon une étude de la DARES, seulement 30% des offres d'emploi sont suffisamment précises quant aux compétences réellement attendues. C'est un gâchis monumental ! Si on augmentait ce chiffre, on réduirait mécaniquement le besoin de "surinterpréter" les CV et donc, de discriminer (consciemment ou non). Mais attention à ne pas tomber dans l'excès inverse. Si on demande aux candidats de cocher des cases et de rentrer dans des moules préfabriqués, on va se priver de pépites. Il y a une étude de Harvard Business Review qui montre que les employés avec des parcours atypiques sont souvent plus créatifs et plus résilients face aux défis. C'est logique : ils ont dû sortir de leur zone de confort, s'adapter, apprendre de leurs erreurs. Alors, comment on fait pour trouver le juste milieu ? Peut-être qu'il faudrait repenser le CV lui-même. Au lieu d'une simple liste chronologique d'expériences, pourquoi ne pas imaginer un format plus narratif, qui permette aux candidats de raconter leur histoire, de mettre en avant leurs réussites, leurs échecs, les leçons qu'ils en ont tirées ? Un peu comme un pitch de start-up, quoi ! Ça demanderait aux recruteurs de faire preuve de plus d'écoute, d'empathie, mais au final, on aurait une vision plus complète et plus humaine des candidats. Et ça, ça vaut tout l'or du monde.
Hercule a raison, faut repenser le CV. Mais bon, les entreprises sont pas prêtes à ça. Alors, en attendant, moi je dis : misez sur la lettre de motivation ! C'est là que vous pouvez raconter votre histoire, montrer votre personnalité, et expliquer pourquoi vos compétences (même si elles sont pas pile poil celles demandées) peuvent matcher avec le poste. Et surtout, soignez votre profil LinkedIn, c'est souvent la première chose que les recruteurs regardent. Mettez une photo sympa, détaillez vos expériences, et n'hésitez pas à demander des recommandations. Ça peut faire la différence. Et puis arrêtez de vous prendre la tête avec l'anonymisation à outrance, ça sert à rien !
Je suis assez d'accord avec EchoDeBambou sur la lettre de motivation. C'est vrai qu'on peut y mettre plus de soi, raconter un peu le 'pourquoi' derrière le 'quoi'. Après, faut quand même que ça reste concis, les recruteurs n'ont pas des heures à lire pour chaque candidature. Mais c'est une bonne piste en attendant de voir les CV évoluer.