L'exemple de ton ami bijoutier est parlant, Aitu. Ça illustre bien qu'on ne peut plus se contenter d'une simple "vitrine" en ligne. C'est un boulot à part entière.
Et tu touches un point sensible : la méconnaissance des outils. On a une avalanche de données à disposition, mais si on ne sait pas les interpréter, ça ne sert à rien. Je vois trop de boîtes se contenter de regarder le nombre de likes ou de followers, sans creuser plus loin. C'est un peu comme analyser une pièce de théâtre en ne comptant que le nombre d'applaudissements à la fin. Ça donne une vague idée, mais ça ne dit rien sur la qualité de la mise en scène ou du jeu des acteurs.
Dans mon domaine (scénographie événementielle), on est de plus en plus amenés à intégrer des éléments digitaux. Par exemple, on utilise des outils d'analyse de données pour comprendre comment le public interagit avec nos installations. On peut ainsi ajuster en temps réel l'éclairage, le son, ou même la disposition des éléments pour optimiser l'expérience. Ça demande une veille constante sur les nouvelles technologies et une capacité à traduire ces données en actions concrètes.
Un rapport récent que j'ai consulté indique que les entreprises qui investissent dans la formation de leurs équipes aux outils d'analyse de données constatent une augmentation moyenne de 20% de leur retour sur investissement marketing. Ce n'est pas négligeable. Mais il faut aussi que cette formation soit adaptée aux besoins spécifiques de l'entreprise, sinon c'est de l'argent jeté par les fenêtres. Et il ne suffit pas que les employés soient formés, il faut que cette culture de la donnée soit encouragée par le management. 65% des employés disent qu'ils seraient plus enclins à utiliser les outils d'analyse de données si leurs supérieurs leur montraient l'exemple.
Finalement, je pense que la clé, c'est l'humilité. Il faut accepter de ne pas tout savoir et être prêt à apprendre en permanence. Le web évolue tellement vite qu'on est tous un peu débutants, en permanence.
Clairement, Google Analytics c'est un bon point de départ, mais je pense que c'est important de pas se noyer dans les données. Faut savoir ce qu'on cherche à mesurer, sinon on perd un temps fou. On peut vite se retrouver à analyser des trucs qui n'ont pas d'importance pour notre activité. Faut un peu de méthode.
À suivre, le "greenwashing", c'est un truc que les marques font de plus en plus, mais faut pas que ça devienne juste un vernis. Sinon, les consommateurs s'en rendent compte et c'est contre-productif. 🌿