RideOn, je comprends mieux ta démarche. Tu veux une vision globale avant de te lancer dans une niche spécifique. C'est une approche prudente et logique.
Ce que je peux te dire, c'est que la saturation dépend énormément du secteur. Certains sont ultra-compétitifs, d'autres offrent encore des opportunités, surtout si tu joues la carte de la spécialisation et de la qualité. Mais comme le souligne KryptosTech81, les retours sont un facteur clé à prendre en compte.
Si on parle des "milliardsd'eurosdepertes" dues aux retours, c'est pas juste une statistique abstraite. Ca veut dire que chaque vendeur, même le plus petit, contribue à ce gâchis. Et Amazon, même s'ils ne le montrent pas toujours, ils surveillent ça de très près. Parce que ces "millionsdetonnesdeCO2", ça impacte aussi leur image. Ils ont beau faire des efforts de greenwashing, les chiffres bruts sont là.
Donc, si tu veux mon avis, ce n'est pas tant la saturation du marché qui devrait te freiner, mais plutôt ta capacité à proposer des produits avec un faible taux de retour. Est-ce que tu peux trouver un moyen de minimiser les erreurs de commande, les déceptions à la réception, les problèmes de qualité ? C'est ça, la vraie question.
Regarde les secteurs où les retours sont traditionnellement faibles : les produits personnalisés, les biens de consommation courante, les services (si tu peux en proposer sur Amazon). Et si tu vises des produits plus sensibles (vêtements, électronique), sois prête à investir dans des descriptions détaillées, des photos de qualité, voire des vidéos.
En bref, Amazon, c'est toujours une possibilité, mais il faut y aller en connaissant les règles du jeu et en étant prête à s'adapter. Et en ce moment, la règle numéro un, c'est de maîtriser les retours.
Exactement, RideOn. Cette prise de conscience écologique commence à infuser les décisions d'achat, et les entreprises qui l'intègrent ont un avantage certain.
Pour compléter ce que dit MarqueSens (et Rousseau7 qui approuve 😉), un truc simple mais souvent négligé : personnalise tes relances en fonction de l'interaction précédente. Si le prospect a posé une question spécifique, assure-toi d'y répondre clairement dans ton email/appel de suivi. Montre que tu as écouté et que tu comprends ses besoins, ça change tout ! 👍
L'idée du tableau c'est pas mal pour structurer, en effet. Sinon, dans l'application pure, je trouve que cette vidéo de Captain Contrat résume bien l'approche, avec des exemples concrets pour des TPE/PME
https://www.youtube.com/watch?v=L7DRjCzFvQM[/video]. C'est un peu de la vulgarisation, mais ça permet de bien saisir l'essentiel.
Je suis assez d'accord avec EchoDeBambou sur le fait de ne pas transformer les commerciaux en robots. L'automatisation à outrance, c'est le meilleur moyen de déshumaniser la relation client.
Ceci dit, je pense qu'il y a moyen de trouver un équilibre. L'idée du CRM, c'est pas mauvaise en soi, mais il faut l'utiliser avec intelligence. Plutôt que d'imposer des phrasesCAB prédéfinies et rigides, on pourrait imaginer un système de suggestions. Le commercial a accès à une base de données de "briques" argumentaires CAB, qu'il peut ensuite assembler et adapter en fonction de la situation.
Par exemple, si on prend l'exemple du logiciel de KryptosTech81, le commercial pourrait avoir à disposition différentes "briques" concernant le module de reporting automatisé : une brique mettant l'accent sur le gain de temps, une autre sur la prise de décision plus rapide, une troisième sur l'amélioration de la réactivité face aux opportunités du marché. Et c'est au commercial de choisir la ou les briques les plus pertinentes en fonction du client qu'il a en face de lui.
On pourrait même aller plus loin en utilisant des techniques de NLP (Natural Language Processing) pour analyser les conversations et suggérer automatiquement les briques argumentaires les plus adaptées. D'après une étude de Gartner, l'utilisation de l'IA dans les CRM permettrait d'augmenter le taux de conversion de 25% et la satisfaction client de 20%. Bon, après, faut voir la méthodologie de l'étude, mais l'idée est là.
L'important, c'est de ne pas tomber dans l'excès et de toujours privilégier l'humain. Le CRM doit être un outil au service du commercial, et non l'inverse. Et si on sent que le client est réceptif à une approche plus spontanée, il faut savoir mettre de côté les "phrasesCAB" et se laisser guider par son intuition.